Situation actuelle du secteur
Le transport aérien est un sous-secteur essentiel, soutien du développement économique du pays.

En effet, le tourisme, qui représentait plus de 12% du PIB en 2019, utilise largement le réseau du transport aérien. Les autorisations d’exploitation accordées à plusieurs compagnies aériennes disposant de réseaux mondiaux très développés, ont relancé l’offre entre les pays émetteurs de touristes et Madagascar après la pandémie.

Les exportations par les airs sont des denrées et matériels qui peuvent représenter jusqu’à 68% des exportations totales en valeur sur les principaux produits.

Par ailleurs, le transport aérien participe énormément à l’aménagement du territoire au travers de la desserte d’une quarantaine d’aéroports secondaires désenclavant ainsi des régions.

Beaucoup de zones ne sont pas encore reliées entre elles par des routes facilement praticables, notamment en période de pluie, ce qui amène les usagers à recourir au le transport aérien pour certaines destinations.

Comment l’emploi et les autres secteurs de l’économie du pays peuvent-ils bénéficier de l’essor du transport aérien ?
Le transport aérien emploie, directement ou indirectement, des milliers de personnes, en particulier du personnel spécialisé traversant différents secteurs économiques.

Il s’agit par exemple, de l’activité de ventes de billets ou d’espaces cargo, de l’activité de service de Handling dans les aéroports, de la maintenance des avions, de la fourniture de prestation de repas à bord etc.

Tous ces secteurs voient automatiquement leurs activités croître lorsque le transport aérien se développe, générant ainsi des emplois et des revenus supplémentaires.

En accompagnant le développement du tourisme, le transport aérien contribue à la rentabilisation des infrastructures touristiques et développe les autres secteurs comme l’artisanat. Maillon essentiel de la chaîne logistique pour le fret, le transport aérien participe au développement des entreprises locales.

Les lignes stratégiques de travail que suit actuellement l’ACM
Nos principaux axes de travail sont d’assurer un niveau élevé de sécurité et de sûreté aériennes par un programme durable et "une culture de la sécurité" tout en renforçant la bonne gouvernance, de développer les accords aériens en intégrant une dimension de performance, d’assurer la prise d’orientation dans le sous-secteur sur la base de données…

Les principaux défis pour l’avenir
Les ressources humaines représentent l’un des grands défis de l’aviation. Une partie de nos ressources est attirée par les offres internationales de plus en plus compétitives. Il est impératif de pouvoir former localement notre main d’œuvre et d’assurer sa rétention à Madagascar.

Investir dans le capital humain s’inscrit directement dans le principe de durabilité.

Par ailleurs, les défis qui se présentent pour accompagner le développement du tourisme seront notamment de défricher de nouveaux marchés émetteurs, de maintenir un niveau élevé de qualité et de sécurité du transport aérien, déjà reconnu par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et de veiller à ce que les tarifs répondent à des critères de concurrence saine.